J'ai redécouvert le petit prince.
Le Petit Prince,
qu'est-ce que c'est ? Une histoire pour enfant ? Un conte fantastique ?
Un roman jeunesse ? Un conte philosophique ? Un message codé ? Un écrit
poétique ?
Pas si facile qu'il y paraît de répondre à cette question d'apparence simple sans examiner au préalable sa structure.
La narration se déroule sur un mode simple mais absolument pas simpliste. Une tonalité enfantine se dégage de l'emploi d'un lexique minimaliste, qui donne l'illusion d'un répertoire pour enfant mais où les mots, s'ils sont tous connus, revêtent pour Antoine de Saint-Exupéry une double voire ou une triple identité. Ceci confère différents niveaux de lecture à l'histoire.
Les enfants restant dans la signification ordinaire des mots et les adultes y percevant un lyrisme de la meilleure espèce.
Cette narration est segmentée en 27 chapitres de longueurs inégales, qui ont chacun une grande cohérence interne mais qui n'ont pas forcément un grand rapport avec le chapitre directement précédent ou suivant.
Ceci vient du fait que chaque chapitre aborde un thème qui lui est propre. Il se présente presque comme une fable indépendante ayant une valeur symbolique, allégorique ou métaphorique.
Le double sens des mots crée des clés d'écriture extraordinairement poétiques comme on en rencontre de nombreux exemples dans la littérature française. Par exemple, le vent devient le sanglot long d'un violon pour Paul Verlaine ou encore le cancer du poumon un nénuphar chez Boris Vian. Ici aussi, pour bien comprendre le message, il faut faire sauter le code.
Remplacez " mouton " par " amitié ", " serpent " par " mort ", " fleur " par " amour " ou " femme " selon les cas, " baobab " par " conflit ", " renard " par " sagesse ", etc. et vous obtiendrez une lecture tout à fait différente, assurément moins poétique mais beaucoup plus porteuse d'un message philosophique à l'adresse des adultes.
Alors, le Petit Prince, qu'est-ce que c'est ? (Car jamais je ne lâche une question quand j'en tiens une !...)
Ne serait-ce une manière de miscellanées (analectes) comme les Entretiens de Confucius où chaque sous-partie délivrerait un message particulier ? Pourquoi pas ? Mais auquel cas, quels seraient ces messages renfermés dans chaque chapitre ?
Voici une interprétation que je vous propose pour les 27 chapitres, à vous d'en disposer comme bon vous semblera :
I. Quel sens donner à ce que l'on voit ? Peut-être sommes-nous trop cartésiens et pas assez poètes ni artistes ?
II. Nous sommes seuls dans l'existence. le plus important c'est de trouver l'amitié qui rompt la solitude. Dans nos cursus, nous étudions tout, nous nous formons à tout, sauf à l'art d'être ami. On n'a pas besoin d'une amitié chétive, craintive ou intéressée mais, de toute façon, l'amitié sera ce qu'on mettra dedans.
III. L'amitié est un bien précieux mais qu'il ne faut pas chercher à garder pour soi seul, sans quoi, on la perd. Il faut la laisser évoluer librement, sans contrainte.
IV. Trop de gens vivent dans le paraître et non dans l'être. C'est vrai aussi en amitié.
V. Il faut veiller à ne pas laisser grossir les conflits qui peuvent détruire nos vies, nos amitiés, nos amours, car les conflits sont comme des bombes à retardement.
VI. Il faut savoir jouir tout de suite des petits bonheurs simples et accessibles, sans attendre LE grand bonheur qui, LUI, n'arrivera jamais comme il faut, ni quand il faut, si tant est qu'IL existe. Ces petits bonheurs peuvent égayer nos vies grises et tristes en leur donnant quelques couleurs.
VII. L'amour et l'amitié peuvent parfois se nuire l'un à l'autre et il nous faut les protéger tous deux. de façon générale, nous ne protégeons jamais assez ceux que nous aimons et ce qui est important pour nous.
VIII. Les hommes ne savent pas comprendre leur femme. D'ailleurs, il n'y a rien à comprendre, il n'y a qu'à les admirer et les aimer.
IX. Parfois, malgré l'amour, les couples d'amoureux se séparent et s'en retournent errer dans leur solitude s'ils n'ont pas d'ami.
X. Certaines personnes ont soif de pouvoir, alors qu'il ne faudrait se soucier que d'être juste, envers soi-même et envers les autres, n'exiger d'eux que ce qu'ils peuvent donner.
XI. Certaines personnes ont soif de reconnaissance et se laissent aller à la vanité alors que, de toute façon, ça ne rime à rien.
XII. Certaines personnes ont soif de plaisirs mais il faut veiller à ne pas sombrer dans l'addiction qui, elle, conduit à la mélancolie.
XIII. Certaines personnes ont la soif de l'or et des possessions matérielles, mais l'argent ne sert à rien, si l'on n'en fait rien. C'est un moyen et non un but.
XIV. Certaines personnes ont soif de repos, ce sont les travailleurs, les ouvriers. Ils ne sont que des exécutants. Leur tâche est parfois stupide et la cadence infernale qu'on leur impose est souvent absurde. Mais ils doivent exécuter, leur vie en dépend et celle des autres aussi.
XV. Certaines personnes ont soif de connaissances, mais les connaissances théoriques déconnectées de la réalité de la vie des gens ne servent à rien.
XVI. La Terre est composée partout des mêmes proportions de gens assoiffés de pouvoir, de savoir, d'argent, de drogues, d'orgueil et d'une grosse majorité de pauvres bougres condamnés à travailler pour faire fonctionner la machine.
XVII. La mort est la solution ultime à tous les problèmes. C'est la fin du voyage.
XVIII. La traversée du désert peut être longue à la perte d'un ami pour en rencontrer un nouveau.
XIX. Quand on prend de la hauteur, on s'aperçoit que l'humanité ne vole pas très haut, qu'elle manque d'imagination, d'audace et qu'elle suit passivement ce qui se fait, par grégarisme.
XX. Chacun s'imagine extraordinaire et n'est pourtant rien que de très ordinaire.
XXI. La vie n'a de sens, de beauté, d'intérêt que par le lien privilégié que l'on tisse avec un nombre limité d'autres. Hors de ce lien, tout se ressemble. Mais ce lien nécessite une attention de chaque instant pour ne pas qu'il se brise ou qu'il se dénoue.
XXII. Nous courons tout le temps. Nous allons trop vite, nous ne savons pas regarder. du coup, nous ne savons pas tisser des liens.
XXIII. La mécanisation, les plats préparés, les transports efficaces ne nous font rien gagner car le temps économisé n'est pas réinvesti dans un surcroît de vie avec du lien ou de l'émerveillement.
XXIV. Quand tout va mal, quand tout est au plus bas, il faut savoir apprécier la richesse qu'est l'attachement que l'on a pour nos proches.
XXV. Quand on a trop de tout, on ne sait plus apprécier. Il n'est pas utile d'avoir tout, tout de suite. Il faut prendre le temps d'aimer et de mériter, les gens comme les choses.
XXVI. La mort des personnes qui nous sont chères n'est que la fin de leur enveloppe corporelle. Elles continuent à vivre en ceux qui les ont aimées, en toutes ces occasions qui nous font encore penser à elles, bien après leur mort.
XXVII. L'amitié est-elle plus forte que l'amour ? L'amitié peut-elle tuer l'amour ? Ou est-ce l'amour le plus fort ? Est-ce lui qui peut tuer l'amitié ? Ou bien est-ce que l'amour et l'amitié peuvent cohabiter en bonne intelligence pour l'éternité ? Dans l'au-delà ?
Le petit prince, qu'est-ce que c'est ? Et si c'était une philosophie de vie à l'usage des adultes maquillée en conte pour enfant ? Car tout de même, ce n'est pas que miscellanées, il y a un fil, une histoire. Et quelle serait la philosophie de vie générale de tout cela ? Pourquoi Antoine de Saint-Exupéry fait-il mourir son petit prince ? Et si c'était pour nous questionner ?
Et si le Petit Prince n'était qu'une question ? Et si le Petit Prince c'était " Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens que vous voulez donner à votre vie ? "
C'est la fin du chemin, je m'arrête ici. Mais je n'oublie pas ce que le Petit Prince m'a appris : on ne dit jamais assez qu'on les aime aux personnes et aux choses qu'on aime. Alors, encore une fois, pour ne jamais l'oublier, je te le dis, je t'aime Petit Prince..
Pas si facile qu'il y paraît de répondre à cette question d'apparence simple sans examiner au préalable sa structure.
La narration se déroule sur un mode simple mais absolument pas simpliste. Une tonalité enfantine se dégage de l'emploi d'un lexique minimaliste, qui donne l'illusion d'un répertoire pour enfant mais où les mots, s'ils sont tous connus, revêtent pour Antoine de Saint-Exupéry une double voire ou une triple identité. Ceci confère différents niveaux de lecture à l'histoire.
Les enfants restant dans la signification ordinaire des mots et les adultes y percevant un lyrisme de la meilleure espèce.
Cette narration est segmentée en 27 chapitres de longueurs inégales, qui ont chacun une grande cohérence interne mais qui n'ont pas forcément un grand rapport avec le chapitre directement précédent ou suivant.
Ceci vient du fait que chaque chapitre aborde un thème qui lui est propre. Il se présente presque comme une fable indépendante ayant une valeur symbolique, allégorique ou métaphorique.
Le double sens des mots crée des clés d'écriture extraordinairement poétiques comme on en rencontre de nombreux exemples dans la littérature française. Par exemple, le vent devient le sanglot long d'un violon pour Paul Verlaine ou encore le cancer du poumon un nénuphar chez Boris Vian. Ici aussi, pour bien comprendre le message, il faut faire sauter le code.
Remplacez " mouton " par " amitié ", " serpent " par " mort ", " fleur " par " amour " ou " femme " selon les cas, " baobab " par " conflit ", " renard " par " sagesse ", etc. et vous obtiendrez une lecture tout à fait différente, assurément moins poétique mais beaucoup plus porteuse d'un message philosophique à l'adresse des adultes.
Alors, le Petit Prince, qu'est-ce que c'est ? (Car jamais je ne lâche une question quand j'en tiens une !...)
Ne serait-ce une manière de miscellanées (analectes) comme les Entretiens de Confucius où chaque sous-partie délivrerait un message particulier ? Pourquoi pas ? Mais auquel cas, quels seraient ces messages renfermés dans chaque chapitre ?
Voici une interprétation que je vous propose pour les 27 chapitres, à vous d'en disposer comme bon vous semblera :
I. Quel sens donner à ce que l'on voit ? Peut-être sommes-nous trop cartésiens et pas assez poètes ni artistes ?
II. Nous sommes seuls dans l'existence. le plus important c'est de trouver l'amitié qui rompt la solitude. Dans nos cursus, nous étudions tout, nous nous formons à tout, sauf à l'art d'être ami. On n'a pas besoin d'une amitié chétive, craintive ou intéressée mais, de toute façon, l'amitié sera ce qu'on mettra dedans.
III. L'amitié est un bien précieux mais qu'il ne faut pas chercher à garder pour soi seul, sans quoi, on la perd. Il faut la laisser évoluer librement, sans contrainte.
IV. Trop de gens vivent dans le paraître et non dans l'être. C'est vrai aussi en amitié.
V. Il faut veiller à ne pas laisser grossir les conflits qui peuvent détruire nos vies, nos amitiés, nos amours, car les conflits sont comme des bombes à retardement.
VI. Il faut savoir jouir tout de suite des petits bonheurs simples et accessibles, sans attendre LE grand bonheur qui, LUI, n'arrivera jamais comme il faut, ni quand il faut, si tant est qu'IL existe. Ces petits bonheurs peuvent égayer nos vies grises et tristes en leur donnant quelques couleurs.
VII. L'amour et l'amitié peuvent parfois se nuire l'un à l'autre et il nous faut les protéger tous deux. de façon générale, nous ne protégeons jamais assez ceux que nous aimons et ce qui est important pour nous.
VIII. Les hommes ne savent pas comprendre leur femme. D'ailleurs, il n'y a rien à comprendre, il n'y a qu'à les admirer et les aimer.
IX. Parfois, malgré l'amour, les couples d'amoureux se séparent et s'en retournent errer dans leur solitude s'ils n'ont pas d'ami.
X. Certaines personnes ont soif de pouvoir, alors qu'il ne faudrait se soucier que d'être juste, envers soi-même et envers les autres, n'exiger d'eux que ce qu'ils peuvent donner.
XI. Certaines personnes ont soif de reconnaissance et se laissent aller à la vanité alors que, de toute façon, ça ne rime à rien.
XII. Certaines personnes ont soif de plaisirs mais il faut veiller à ne pas sombrer dans l'addiction qui, elle, conduit à la mélancolie.
XIII. Certaines personnes ont la soif de l'or et des possessions matérielles, mais l'argent ne sert à rien, si l'on n'en fait rien. C'est un moyen et non un but.
XIV. Certaines personnes ont soif de repos, ce sont les travailleurs, les ouvriers. Ils ne sont que des exécutants. Leur tâche est parfois stupide et la cadence infernale qu'on leur impose est souvent absurde. Mais ils doivent exécuter, leur vie en dépend et celle des autres aussi.
XV. Certaines personnes ont soif de connaissances, mais les connaissances théoriques déconnectées de la réalité de la vie des gens ne servent à rien.
XVI. La Terre est composée partout des mêmes proportions de gens assoiffés de pouvoir, de savoir, d'argent, de drogues, d'orgueil et d'une grosse majorité de pauvres bougres condamnés à travailler pour faire fonctionner la machine.
XVII. La mort est la solution ultime à tous les problèmes. C'est la fin du voyage.
XVIII. La traversée du désert peut être longue à la perte d'un ami pour en rencontrer un nouveau.
XIX. Quand on prend de la hauteur, on s'aperçoit que l'humanité ne vole pas très haut, qu'elle manque d'imagination, d'audace et qu'elle suit passivement ce qui se fait, par grégarisme.
XX. Chacun s'imagine extraordinaire et n'est pourtant rien que de très ordinaire.
XXI. La vie n'a de sens, de beauté, d'intérêt que par le lien privilégié que l'on tisse avec un nombre limité d'autres. Hors de ce lien, tout se ressemble. Mais ce lien nécessite une attention de chaque instant pour ne pas qu'il se brise ou qu'il se dénoue.
XXII. Nous courons tout le temps. Nous allons trop vite, nous ne savons pas regarder. du coup, nous ne savons pas tisser des liens.
XXIII. La mécanisation, les plats préparés, les transports efficaces ne nous font rien gagner car le temps économisé n'est pas réinvesti dans un surcroît de vie avec du lien ou de l'émerveillement.
XXIV. Quand tout va mal, quand tout est au plus bas, il faut savoir apprécier la richesse qu'est l'attachement que l'on a pour nos proches.
XXV. Quand on a trop de tout, on ne sait plus apprécier. Il n'est pas utile d'avoir tout, tout de suite. Il faut prendre le temps d'aimer et de mériter, les gens comme les choses.
XXVI. La mort des personnes qui nous sont chères n'est que la fin de leur enveloppe corporelle. Elles continuent à vivre en ceux qui les ont aimées, en toutes ces occasions qui nous font encore penser à elles, bien après leur mort.
XXVII. L'amitié est-elle plus forte que l'amour ? L'amitié peut-elle tuer l'amour ? Ou est-ce l'amour le plus fort ? Est-ce lui qui peut tuer l'amitié ? Ou bien est-ce que l'amour et l'amitié peuvent cohabiter en bonne intelligence pour l'éternité ? Dans l'au-delà ?
Le petit prince, qu'est-ce que c'est ? Et si c'était une philosophie de vie à l'usage des adultes maquillée en conte pour enfant ? Car tout de même, ce n'est pas que miscellanées, il y a un fil, une histoire. Et quelle serait la philosophie de vie générale de tout cela ? Pourquoi Antoine de Saint-Exupéry fait-il mourir son petit prince ? Et si c'était pour nous questionner ?
Et si le Petit Prince n'était qu'une question ? Et si le Petit Prince c'était " Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens que vous voulez donner à votre vie ? "
C'est la fin du chemin, je m'arrête ici. Mais je n'oublie pas ce que le Petit Prince m'a appris : on ne dit jamais assez qu'on les aime aux personnes et aux choses qu'on aime. Alors, encore une fois, pour ne jamais l'oublier, je te le dis, je t'aime Petit Prince..
« On ne
voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
« Mais si
tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique
au monde. Je serai pour toi unique au monde. »
« Fais de
ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. »
« Je ne savais pas trop quoi dire. Je me
sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre...
C'est tellement mystérieux le pays des larmes ! »
"On risque
de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser..."
"Bien sûr,
dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent
mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de
moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards.
Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour
moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde"
"Tu vois,
là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est
inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu
as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras
apprivoisé ! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le
bruit du vent dans le blé..."
"Ainsi le
petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :
-Ah ! Dit le
renard... je pleurerai.
-C'est ta
faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu
que je t'apprivoise...
-Bien sûr, dit
le renard.
-Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit
le renard
-Alors tu n'y
gagnes rien !
-J'y gagne, dit
le renard, à cause de la couleur du blé"
« Toutes
les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en
souviennent.) »
« Les
étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. »
« Le
véritable voyage, ce n'est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes
distances sous-marines, c'est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur
de l'instant baigne tous les contours de la vie intérieure. »
« Il est
bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui »
« Tu es
responsable de ce que tu as apprivoisé. »
« Mais si
tu viens n’importe quand ; je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le
cœur. »
«
L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. »
« C'est
une folie de haïr toutes les roses parce qu'une épine vous a piqué,
d'abandonner
tous les rêves parce que l'un d'entre eux ne s'est pas réalisé,
de renoncer à
toutes les tentatives parce qu'on a échoué.
C'est une folie
de condamner toutes les amitiés parce qu'une vous a trahi,
de ne croire
plus en l'amour juste parce qu'un d'entre eux a été infidèle,
de jeter toutes
les chances d'être heureux juste parce que quelque chose n'est pas allé dans la
bonne direction.
Il y aura
toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle.
Pour chaque fin
il y a toujours un nouveau départ. »
« Les
grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatiguant,
pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. »
« J’ai
toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On
n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… »
« La
perfection est atteinte non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais
lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. »
« C'est le
temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante. »
« Mon
étoile, ça sera pour toi une des étoiles. »
« Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque
j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce
sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles
qui savent rire »
« Ceux-là qui n'échangent rien, ne deviennent rien ! »
« On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé
apprivoiser. »
« Le petit prince arracha aussi, avec un peu de
mélancolie, les dernières pousses de baobabs. Il croyait ne jamais devoir
revenir. Mais tous ces travaux familiers lui parurent, ce matin-là, extrêmement
doux. Et, quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre
à l’abri sous son globe, il se découvrit l’envie de pleurer.
– Adieu, dit-il à la fleur.
Mais elle ne lui répondit pas.
– Adieu, répétat-t-il.
La fleur toussa. Mais ce n’était pas à cause de son
rhume.
– J’ai été sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande
pardon. Tâche d’être heureux.
Il fut surpris par l’absence de reproches. Il restait là
tout déconcerté, le globe en l’air. Il ne comprenait pas cette douceur calme.
– Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien
su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi.
Tâche d’être heureux… Laisse ce globe tranquille. Je n’en veux plus.
– Mais le vent…
– Je ne suis pas si enrhumée que ça… L’air frais de la
nuit me fera du bien. Je suis une fleur.
– Mais les bêtes…
– Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si
je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau. Sinon qui
me rendra visite ? Tu seras loin, toi. Quand aux grosses bêtes, je ne crains
rien. J’ai mes griffes.
Et elle montrait naïvement ses quatre épines. Puis elle
ajouta :
– Ne traîne pas comme ça, c’est agaçant. Tu as décidé de
partir. Va-t’en.
Car elle ne voulait pas qu’il la vît pleurer. C’était une
fleur tellement orgueilleuse… »
« Si tu veux comprendre le bonheur, il faut
l'entendre comme récompense et non comme but. »
« J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une
dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose
rayonne en silence... »
« Il est bien plus difficile de se juger soi-même
que de juger autrui. »
« Et si l'on peut te prendre ce que tu possèdes, qui
peut te prendre ce que tu donnes ? »
« L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle. »
"Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est
regarder ensemble dans la même direction."
« Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout
semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Je ne suis
pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu
m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au
monde. Je serai pour toi unique au monde. »
« Je n'aime pas qu'on lise mon livre à la légère.
J'éprouve tant de chagrin à raconter ces souvenirs. Il y a six ans que mon ami
s'en est allé avec son mouton. Si j'essaie ici de le décrire, c'est afin de ne
pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami. »
« L'essentiel, nous ne savons pas le prévoir. Chacun
de nous a connu les joies les plus chaudes là où rien ne les promettait. Elles
nous ont laissé une telle nostalgie que nous regrettons jusqu'à nos misères, si
nos misères les ont permises. »
"Connaître ce n'est pas démontrer, ni expliquer. C'est
accéder à la vision"
"C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. ."
"Il n'est qu'un luxe véritable, c'est celui des relations
humaines."
"Je te le dis, la grande erreur est d'ignorer que recevoir
est bien autre chose qu'accepter. Recevoir est d'abord un don, celui de
soi-même. Avare non pas celui qui ne se ruine pas en présents, mais celui qui
ne donne point la lumière de son propre visage en échange de ton offrande."
"Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique
au monde."
"l'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. tu
n'as pas à le prévoir, mais à le permettre."
"Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur."
"L'homme se découvre lorsqu'il se mesure à un obstacle ."
"Pose des questions, mais surtout écoute les réponses."
"je ne savais pas comment l'atteindre, où le
rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes. "
"Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il
encore.On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant
ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule, elle est plus
importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée...
***
Puisque c'est ma rose".
« Quand tu trouves un diamant qui n'est à personne, il
est à toi. Quand tu trouves une île qui n'est à personne, elle est à toi. Quand
tu as une idée le premier tu dois la breveter, elle est à toi. Et moi je
possède les étoiles car personne avant moi n'a jamais songé à les posséder. »
« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est
regarder ensemble dans la même direction. »
« Je comprends le sens de l'humilité. elle n'est pas le
dénigrement de soi. Elle est le principe même de l'action. »
"C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose
si importante."
« On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé
apprivoiser.. »
« Quand nous prendrons conscience de notre rôle, même
le plus effacé, alors seulement nous serons heureux. Alors seulement nous
pourrons vivre en paix, car ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la
mort. »
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